Facebook est en phase de devenir le seul moyen d’échange entre les tunisiens, une majorité en tout cas, vu le nombre de profils tunisiens qui se créent via ce réseau social 1,4 millions de comptes, le fanatisme dépasse l'entendement, nous sommes devenus une population de Facebookeurs accaparés à un monde virtuel.


Amitié, flirt, mais aussi échanges entre professionnels, se numérisent à la Facebook, on communique en statut : j’ai faim, je suis fan de….LOL, MDR, et autres abréviations de ce genre de mots tirés d’une culture à la web 2.0 qui se vulgarisent, et se glissent de nos conversations à bouts de champs. Et, à la manière d’une drogue on n’arrive pas à s’en défaire, ca devient une nécessité de tous les jours, à petites ou à fortes doses, Faceboook meuble le quotidien, on y passe en moyenne plus d’une heure, à papoter, à épier les profils des autres, voir si un tel est en couple ou encore célibataire, quel endroit il a fréquenté, et quelle personne il a ajouté. En un mot espionner.

Alors pourquoi quitter Facebook ? Diraient certains, Il faut savoir que derrière cette interface qui vous sert de moyen de communication, existe un arsenal de bataillants en majorité des geeks, qui soi-disant pour notre bien changent constamment les paramètres de sécurité, et ce au minimum, une fois par mois. Du coup les photos s’étalent, les scandales avec, et on en payent le prix. Il faut aussi savoir que vos données personnelles une fois inscrites sur ce réseau ne sont plus votre propriété, qu’ils alimentent des bases de données, revendues par Facebook aux organismes et sociétés pour en faire un usage commercial ou autre, qui sait !

Et comme tout logiciel Facebook est sujet aux failles, la dernière en date remonte à une semaine, elle a rendu public les conversations chat, qui sont devenus visibles aux utilisateurs, et en a révélé le contenu aux personnes qui faisaient partie du réseau de chaque facebookeur.

Autre faille, enfin une nouveauté Facebookienne, l’application Open Graph, intégrée sur différents sites partenaires, qu’on reconnaît à travers le bouton « j'aime ». Cet onglet inoffensive à prime à bord, si vous cliquez dessus, par exemple j’aime cet article ! Cette activité sera ajoutée sur votre fil d’actualité Facebook, sauf que vos traces et votre activité via Open Graph seront infiniment visibles sur le site. Du coup, plus question d’anonymat, votre nom sera affiché partout sur la toile, et ainsi avec Facebook, contrairement là la fameuse citation d’Andhy Warol « Un jour chacun aura droit à son quart d’heure de gloire », la popularité demeure à jamais.

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