En écrivant cet article, il y a de cela un mois, je me suis attiré la haine des lecteurs sur Tuniscope. On m'a pris pour un homme, pour une jalouse. Je ne comprend pas leurs réactions, j'ai décrit dans mon article des femmes qui à mon avis dénigrent par leurs comportement la femme tunisienne, la vraie, qui s'attache à ses valeurs et à son éducation. Malgré tout j'assume pleinement mes propos. Les femmes passe-partout elles existent.
En quête du mâle, elles se pointent quotidiennement même heure même lieu, dans un café huppé, le lieu où les rencontres hommes-femmes sont privilégiées. Pour draguer les mecs à tout va, preneur ou pas, peu importe, pour elles la séduction est une forme de libertinage, à laquelle elles s’adonnent par ennui ou par défi.
En expertes, elles savent que pour amadouer l’homme, une tenue de fonction s’impose. En mini-robe, ou en jean et pull moulant, là ou il le faut comme il le faut. Le décolleté en option, et pour un minimum de rigueur, des talents aiguilles. Elles complètent le tableau par des cheveux méchés ou teinté. L’important est d’afficher une fausse blondeur, sans oublier le summum de la ringardise. Mails il parait que ça plait aux hommes, les ongles rouge vifs, la couleur de la tentation et de la séduction.
Ainsi stylées, elles sont parées pour leurs rituels de séduction. Elles s’installent dans un coin du café, avec une vue sur l’entrée, elles placent leurs sacs griffés aux cotés de leurs iPhone, et un jeu de clés. Elles se courbent pour s’asseoir en laissant entrevoir leurs chute de rein à la galerie qui admire. Un spectacle journalier qu’ils ont coutume de regarder.
S’ensuit à cette entrée une mise en scène des gestuelles étudiées: un rire sonore mais bien dosé, et des étalages d’histoires, dont les bribes laissent entendre un rendez-vous avec un homme d’affaires, un séjour à Saint Tropez, et une bague en diamant acheté.
L’air de rien, la règle ordonne d’adopter une attitude ambiguë, un juste milieu entre la sainte ni touche, et l’allumeuse.Un comportement versatile selon les circonstances. Si l’homme à côté est un brin conservateur, elles se contentent de parler en glissant des œillades discrètes, toute en affichant clairement une main gauche sans alliance, qui crie je suis libre, et sans attaches, à prendre ou à laisser, tentons on sait jamais.
Dans le cas contraire, si le mec est de la même espèce, un séducteur inné. Sans gêne, elles commencent par demander le briquet, après la cigarette, un peu de sucre pour le café, et finissent par s’installer à sa table. Du self service rapide, entre séducteurs on se comprend. Pas besoin de jouer un rôle, les intentions sont clairement affichées.
Ces femmes ne les cherchez pas, on les voit partout. Ce sont celles que le rappeur Balti a décrites dans sa fameuse chanson "Passe partout".
Lorsque je lis ce billet, j'ai envie de rire. Je crois qu'il faut arrêter de se leurrer et de leurrer les autres par la même occasion. Si les "femmes passe-partout" existent, c'est simplement grâce à la loi de l'offre et de la demande.
Je ne vais pas citer de nom (afin de ne pas faire de la publicité gratuite), mais pourquoi le grand café qui se situe à côté de la mosquée d’El Manar est toujours bondé ? Pourquoi peut-on assister lorsque l'on est installé à la terrasse (qui est immense) à un défilé de grosses cylindrées ?
Tout simplement, parce que la clientèle (en plus d'appartenir à un certain milieu social) est composée en bonne partie de femmes. Et que vu qu’en Tunisie, 9 hommes sur 10 ne savent pas draguer convenablement, ils ont sont réduits à deux choses :
- Étaler leurs « richesses »
- Recourir aux sifflements ou à l’insulte
Vous qualifiez ces femmes de séductrices innées, c'est le comble!!! Leur arsenal de séduction se limite à des minauderies et des clignements de paupières. C'est tout sauf des séductrices, des poufs peut être, mais des séductrices surement pas.
Pour conclure, je dirais que tout bien considéré, beaucoup de personnes trouvent leurs comptes grâce à ses « gentes » demoiselles :
- Les gérants de café, car elles attirent des clients.
- Les clients qui viennent pour profiter du spectacle et plus si affinité
- Elles-mêmes pour celles qui arrivent à se caser